Depuis le démarrage de l’expérimentation, les ambitions de cette filière bio solidaire nationale sont les restées les mêmes :
En construisant cette filière, c’est tout un modèle socio-économique qui a dû se créer pour permettre l’approvisionnement des Banques Alimentaires en produits maraichers bio issus des Jardins de Cocagne.
Après plus de 2 ans de développement partenarial et opérationnel, la FFBA et le Réseau Cocagne ont pu construire :


Un temps d’acculturation a été nécessaire pour que les Jardins de Cocagne, expert des circuits courts et les Banques Alimentaires, expert des filières longues trouvent la bonne échelle d’action pour la mise en œuvre du partenariat. Suite à de nombreuses rencontres, visites de Jardins, visites de Banques Alimentaires, repas partagés, ateliers réflexifs etc., c’est une réelle coopération qui a pu se créer et qui permet désormais de penser les échanges au-delà des questions de logistique et d’approvisionnement.

Parce que distribuer des légumes de qualité ne suffit pas à les rendre accessibles, le Réseau Cocagne et la FFBA travaillent ensemble sur l’accompagnement au changement de pratiques des bénévoles des Banques Alimentaires, des bénévoles des associations et des personnes en précarité. Pour cela, les animateur.rices « Bons Gestes & Bonne assiette » des Banques Alimentaires ont suivi la formation « Cuisines Nourricières » proposée par le Réseau Cocagne. La formation « Cuisines Nourricières » transmet les principes et techniques d’une cuisine alternative et nourricière, qui place le « mangeur » au cœur de son approche pour une qualité globale de l’alimentation. Cette qualité se décline en 4 repères ; la diversité alimentaire, le soin culinaire, la qualité des produis et le sens.
En 2025, une vingtaine d’animateur.rices « Bons Gestes & Bonne Assiette » ont été formés à cette approche permettant de faciliter la distribution des légumes issus des Jardins de Cocagne.
De nombreux axes de travail restent encore à améliorer et développer au sein de ce partenariat qui revêt de multiples dimensions. Mais au travers de cette expérimentation, se dessine une autre manière de « faire économie : une approche fondée sur la coopération, la confiance et la reconnaissance mutuelle des contraintes. Face aux urgences écologiques et sociales, il ne s’agit plus de répondre par des actions ponctuelles mais d’investir dans le temps long des échanges, de l’interconnaissance et des partenariats au service de l’accès de toutes et tous à une alimentation de qualité.
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