Reprendre la main,
Alors qu’en 2020, nous avons fait l’expérience mondiale d’une baisse de rideau quasi générale, je profite de ces vœux pour pousser un cri : nous ne pouvons réduire nos ambitions aux questions suivantes : allons-nous encore devoir nous serrer les coudes ou pouvoir nous resserrer la main ?
Les plus fragiles sont les principales victimes de la crise que nous traversons.
Pour le Réseau Cocagne, 2021 sera l’année de l’accélération des solutions que nous expérimentons sur le terrain,
Et surtout, surtout… Osons la sensibilité. Incarnons avec passion cet humanisme dont le XXI siècle a besoin, cet humanisme de coopération avec le vivant[1]. Depuis toujours, le modèle Cocagne se veut cohérent avec cette intention. Je pense qu’il nous faut aller plus loin dans la démonstration d’un après bien réel qui, en ce sens, doit mobiliser toutes les énergies autant subtiles que créatrices.
L’année 2021 devrait donner lieu au balisage des chemins vers cette émancipation véritable des visées, des projets et des gens, avec un nouveau cap que nous voulons acter ensemble, lors de notre forum national de fin d’année.
Je le crois vraiment, l’idée d’un modèle plus juste, plus équitable, moins prédateur, reste véritablement à portée de main. Organisés entre pairs, dans un ensemblier qui s’inscrit dans une logique de « démocratie sociétale »[2], nous pouvons, là d’où nous sommes, montrer qu’il y a moyen de se « ressaisir ».
Je nous souhaite de pouvoir reprendre la main. Je vous souhaite de pouvoir prendre le plus de mains possibles.
Dominique Hays
Président du Réseau Cocagne
[1] Manières d’être vivant de Baptiste Morizot
[2] cf. « Vers une démocratie sociétale » de la tribune
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