Chômage, pauvreté, inégalités territoriales, … : a-t-on vraiment tout tenté ? La preuve du contraire par l’innovation Cocagne
Rappel du programme : un voyage pour 2 sites à découvrir –
Départ : Paris Gare du Nord – 7h46 / Retour : gare du Nord (via Lens) : 19h08
Matinée : La nouvelle économie bio solidaire des territoires
Visite de l’Ecopôle alimentaire (Vieille-Eglise) : production maraîchère bio, transformation alimentaire, et distribution dans le cadre de l’insertion socio-professionnelle / Présentation nationale du plan Agriculture Biologique à Impact Social (ABRIS) et débat d’expert-e-s avec les participant-e-s.
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Déjeuner sur place au sein de la Table de Cocagne / Départ vers le bassin minier 14h.
Après-midi : Stratégie d’émancipation (ou de mobilisation) des publics en difficulté d’autonomie sur l’alimentation et l’emploi
Visite du site de l’Archipel nourricier du cœur de Gohelle (Loos-en-Gohelle) : impacts sociaux d’une « microferme servicielle » bio en milieu urbain, distribution et animation territoriale autour du fait alimentaire et de la transition écologique / débat avec les acteurs du territoire.
> En savoir plus sur l’Archipel nourricier du coeur de Gohelle
Contexte :
> Avec un taux de chômage qui s’accroît encore de 3% au 1er semestre 2018 dans le Pas-de-Calais (dont 30% pour les jeunes) et un taux de pauvreté de 30% dans le bassin minier,
> Avec une dégradation de l’état sanitaire dans la Région avec l’espérance de vie la plus basse de France, l’alimentation jouant un rôle clé[1],
l’Ecopôle alimentaire et son projet d’Archipel nourricier développement des pratiques nouvelles au cœur d’un territoire en tension stigmatisé par son passé industriel non durable et de ce fait emblématique des enjeux sociétaux – inclusion, santé, nouveaux modèles alimentaires, transition écologique – sur lesquels l’action du Réseau Cocagne s’est portée.
Dans ce contexte, l’insertion par l’activité économique vise le développement de nouvelles pratiques sociales et d’activités liées à l’alimentation : en structurant les filières courtes, en favorisant l’accès aux savoir-faire de base en matière d’autoproduction vivrière et culinaire ; en créant de nouvelles opportunités d’activités pour des personnes sans emploi dans les domaines de la filière bio ; en programmant des chantiers coopératifs visant l’appropriation d’une conscience sociale par l’action ; en échangeant biens et services alimentaires à l’aide d’une autre monnaie, etc.
L’écopôle alimentaire est un Projet Territorial de Coopération Economique (PTCE labellisé au niveau national en 2015),
Les Archipels nourriciers ont reçu le Prix 2018 du Programme National de l’Alimentation, catégorie justice sociale.
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